Le droit de savoir

La plaie ouverte qui ne peut être refermée par des solutions politiques ou guérie par le temps est l’ignorance du sort des êtres chers et la recherche de la vérité, le peine de l’attente de l’inconnu et du doute de l’avenir ! Rien ne peut aider une personne à s’accrocher et à survivre comme sortir du doute et entrer dans la certitude, c’est pourquoi Nophotozone a lancé la campagne du Droit de savoir le 22 mai 2019 (#DroitDeSavoir). Ce jour marque l’anniversaire de la naissance du programmeur et activiste syrien Bassel Khartabil Safadi, qui a été exécuté en détention, cette campagne était donc en l’honneur de sa mémoire.

La campagne sur le droit de savoir est une campagne qui vise à mettre en lumière le droit de connaître le sort et ici on parle du destin des personnes détenues ou ayant fait l’objet d’une disparition forcée. Elle vise également à mobiliser les organisations de défense des droits de l’homme pour qu’elles soutiennent en priorité ce dossier en sensibilisant au concept du droit de savoir.

La campagne ne s’adresse pas seulement aux familles des détenus et des disparus sous force bien qu’elle s’attache à leur faire connaître leurs droits et à leur permettre de les revendiquer – mais aussi à la communauté internationale et aux Syriens de tous bords, afin qu’ils sachent que ce droit n’est pas le monopole d’une classe sociale, d’un groupe spécifique ou d’un mouvement politique, mais une valeur humaine qui ne peut pas être négligée.

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